Le Jardin d'hiver - édition 2021

Créé sous le thème des apparitions fantastiques, LE JARDIN D'HIVER a proposé huit (8) emplacements qui ont su susciter l'émerveillement du 25 février au 05 avril 2021.

Fort du succès obtenu en 2020 lors de sa première édition, le parcours ludique et réconfortant LE JARDIN D'HIVER, présenté par la Ville de Québec, en collaboration avec le Fonds de solidarité FTQ et Parcs Canada, est revenu pour une 2e année. Du 25 février au 5 avril, le public a pu déambuler dans les lieux historiques de Québec afin d'y découvrir des œuvres qui les ont fait voyager à travers une forêt enchantée !

 

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CARTE VIRTUELLE

Pour parcourir la forêt enchantée dans le confort de votre foyer, cliquez sur Entrée. Bonne découverte !

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Cahier à colorier

Continuez votre expédition jusque chez vous avec notre nouveau cahier à colorier ! Cette publication regroupe les oeuvres de l'édition 2021 du Jardin d'hiver pour prolonger le plaisir avec vos enfants !

Complétez le cahier de coloriage avec une visite virtuelle de l'exposition si vous ne vous êtes pas déjà allé l'observer sur place !

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Le temps nécessaire pour construire de Audrée Demers-Roberge

Sur l’invitation de l’Œil de Poisson, Audrée Demers-Roberge s’est investie dans le long processus de réalisation d’une murale translucide qui s’étend dans les vitrines en façade de la coopérative Méduse. Tracées de manière instinctive et évolutive, les compositions chargées font écho aux enchevêtrements pêle-mêle de branches, d’arbres coupés et de brindilles qui tapissent le sol forestier. Ramenés ainsi à l’échelle monumentale et avec un rendu qui semble fluctuer selon la luminosité ambiante, ces amoncellements témoignent d’une nature résiliente débordant de vitalité.

© Le temps nécessaire pour construire, Audrée Dmers-Roberge, 2020, Dessin. Crayon peinture sur vitre. 8 x 10 m. Photo : Renaud Philippe

KYRIELLE DE Boris Labbé

Présentée en collaboration avec la Bande vidéo, Kyrielle est une projection installative en cinéma d’animation réalisée à partir de 285 aquarelles. Son titre fait référence aux comptines d’enfants qui répètent la même syllabe d’un vers à l’autre. Le court-métrage cyclique présente une série de personnages multicolores qui s’animent, se déforment, se transforment et se démultiplient en proliférations de plus en plus complexes. Dans un mouvement perpétuel et hypnotique, la foule croissante atteint un crescendo kaléidoscopique jusqu’à progressivement revenir à son minimalisme initial.

© Kyrielle, Boris Labbé, 2011. Projection vidéo en boucle. 10 min. Photo : Renaud Philippe

Le petit théâtre des rencontres célestes du collectif Demers-Mesnard

Issue d’un jeu collaboratif de collages et de dessins à quatre mains, la fabuleuse mise en scène du petit théâtre des rencontres célestes nous projette dans une vision envoûtante du firmament réimaginé. Au sein d’un cosmos qui semble tout droit sorti d’un rêve, un joyeux ensemble d’animaux fantaisistes gambadent parmi les étoiles et les formations végétales. Ces compositions féériques se succèdent les unes aux autres dans une narration ouverte qui fait appel à l’imaginaire.

© Le petit théâtre des rencontres célestes, Demers-Mesnard, 2020-2021. Collages et dessins. Pyrogravure, aquarelle, encre et acrylique sur papier vélin. 45,87 x 47,44 pouces. Photo : Renaud Philippe

Illumination 3, Illumination 4, Illumination 5 de Jocelyn Philibert

Sombres de jour et lumineuses de nuit, les trois photographies de Jocelyn Philibert s’érigent en portraits monumentaux d’arbres, figures emblématiques du paysage forestier. Issues d’un amalgame de plusieurs prises de vue, ces images composites procurent un rendu ultra réaliste des saules captés. Scrutés dans leurs détails par le flash éblouissant, les grands feuillus évoquent une présence mystérieuse, presque fantomatique. Leurs environs glissés dans la pénombre nous rappellent que les secrets de la forêt demeurent bien gardés.

© Illumination 3, Illumination 4, Illumination 5, Jocelyn Philibert, 2012. Photographie numérique. Format original: 92 x 132 cm. Photo : Renaud Philippe

LE BRUIT DU VENT DE Mathieu Valade

Difficile de ne pas être entièrement absorbé par Le bruit du vent déployé en vue panoramique sur un dispositif à quatre écrans. L’étendue immersive de ce tableau vidéo de Mathieu Valade nous permet de baigner dans l’illusion contemplative d’une forêt artificielle qui scintille de diodes électroluminescentes. Celle-ci vacille perpétuellement entre la figuration organique de l’image perceptible et l’abstraction pixelisée de ses vues rapprochées. L’installation entraîne une valse gracieuse au rythme de ses arbres qui ondulent au vent.

© Le bruit du vent, Mathieu Valade, 2021. Vidéo. Enseignes vidéo DEL. 280 x 560 cm. Photo : Renaud Philippe.

PASSAGE OLYMPIA DE David N. Bernatchez

Nourri de savoirs tirés autant de l’histoire et de l’anthropologie que des pratiques populaires et du folklore, David Nadeau Bernatchez conçoit des atmosphères empreintes d’humanité. La grande traversée du Passage Olympia se parcourt en six actes aux destinations insoupçonnées. En prêtant l’oreille à ces tableaux sonores qui éveillent les sens et les affects tout en brouillant les perceptions, faites le tour du monde au rythme d’une fanfare enjouée et de ses voix réjouissantes.

© Passage Olympia, David. N. Bernatchez, 2020-2021. Œuvre sonore. Photo : Renaud Philippe

QUATRE SILENCES DE Anne-Marie Bouchard

Anne-Marie Bouchard propose un cinéma d’oreille expérimental qui se déploie en quatre panoramas idylliques conçus pour nous bercer dans la contemplation et le sentiment de plénitude. Issus d’archives personnelles soigneusement cueillies et rapiécées par l’artiste en un amas éclectique, les fragments abstraits sont harmonieusement entrelacés à la douceur d’une trame mélodieuse. Les ambiances poétiques qui en résultent suscitent l’émerveillement par la délectation des sens et la libre dérive des songes.

© Quatre silences, trois soupirs, Anne-Marie Bouchard, 2020-2021. Œuvre sonore. Photo : Renaud Philippe

FEU À L'OLYMPIA DE Jeremy Peter Allen

En 1946, sur le site même du Passage Olympia, la somptueuse architecture d’un théâtre cinématographique succombait aux flammes d’un incendie criminel. Feu à l’Olympia est un feuilleton radio de détective qui nous replonge dans les années 1940, âge d’or du Film noir, sur les traces de cet incident suspect et des derniers jours de l’établissement disparu. Tirée de faits récoltés dans les journaux de l’époque, cette fiction historique est racontée à la manière des transmissions radiophoniques d’autrefois.

© Feu à l’Olympia, Jeremy Peter Allen, 2020-2021. Œuvre sonore.

 

Amanda Parer

Que ce soit dans le chapeau du magicien, au Pays des merveilles ou à Pâques, le lapin blanc apparaît sans cesse dans l’imaginaire humain. Ces allusions insouciantes à l’univers de l’enfance recèlent également une signification pour l’artiste Amanda Parer : dans son Australie natale, la présence envahissante de cette espèce introduite par l’humain représente un véritable fléau écologique. Faisant référence à « l’éléphant dans la pièce », la taille des lapins évoque notre impact, trop souvent ignoré, sur la nature.

© Intrude, Amanda Parer, 2018. Sculpture. Toile. Dimensions variables. Photo : Renaud Philippe

 

Kingmeata Etidlooie

L’univers singulier de Kingmeata Etidlooie se déploie en dessins chatoyants aux formes épurées et aux couleurs éclatantes. La texture veloutée du coloriage y est parfois rehaussée d’interventions fluides à l’acrylique et de détails minutieux à l’encre. Empreintes de douceur, certaines images illustrent le paysage nordique dans toute sa splendeur, alors que d’autres figurent des scènes de métamorphose entre humains et animaux. De manière symbolique, celles-ci représentent les relations harmonieuses qu’entretiennent les Inuit avec l’environnement naturel.

© Sélection des œuvres de l’artiste (sans titre). Kingmeata Etidlooie. Entre 1979 et 1989. Dessin. Crayon de couleur, encre et acrylique. Dimensions originales variables. Photo : Renaud Philippe

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