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Expositions solo
Polly Apfelbaum
Materia
Inspirée des motifs colorés caractérisant les chapeaux de baleiniers hollandais au XVIIe siècle, Polly Apfelbaum a confectionné des coiffes de laine personnalisées pour chacun des artistes de la biennale dans l’installation Mutts and Mugs : Chicken Little was Right! The sky is falling.
Polly Apfelbaum est née en 1955. Elle vit et travaille à New York depuis 1978, après l’obtention de son baccalauréat en arts à la Tyler School of Art de Philadelphie. Ses réalisations ont fait l’objet d’expositions individuelles au Kiasma Museum of Contemporary Art (Helsinki), au National Museum of Women in the Arts (Washington) et à l’Institute for Contemporary Art de Philadelphie. Apfelbaum est lauréate de la bourse de la Joan Mitchell Foundation et du Prix de Rome remis par l’American Academy in Rome. Ses œuvres figurent dans les collections du Museum of Modern Art (New York), du Musée d’art moderne de la Ville de Paris et du Whitney Museum of American Art (New York).
© Polly Apfelbaum, Mugs and Mutts: Chicken Little Was Right!, 2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet
Oliver Beer
Galerie des arts visuels
La vidéo Reanimation (Baloo Stripped Bare) réalisée en collaboration avec 2500 enfants est présentée en installation cacophonique à la Galerie des arts visuels.
Oliver Beer, né en 1985, vit et travaille entre Londres et Paris. D’abord formé en tant que compositeur, il est également diplômé de la Ruskin School of Drawing and Fine Arts de l’Université d’Oxford et détient une maitrise en études cinématographiques et audiovisuelles de l’Université Paris-Sorbonne. Son travail a été exposé à l’Ikon Gallery (Birmingham), au Palais de Tokyo, à la Fondation Louis Vuitton et au Centre Pompidou (Paris), au Musée d’art contemporain de Lyon et à la 21e Biennale de Sydney. Il est lauréat de la bourse New Sensations de la Saatchi Gallery et du prix en art de la Daiwa Foundation.
© Oliver Beer, Reanimation (Baloo Stripped Bare), 2017-2019. Photo : Renaud Philippe
Amélie Laurence Fortin
LA CHAMBRE BLANCHE
La Chambre Blanche présente Amélie Laurence Fortin en résidence ouverte alors qu’elle développe son corpus 10x issu d’enregistrements de phénomènes sonores et électromagnétiques dans l’Arctique.
Amélie Laurence Fortin a effectué son baccalauréat (2004) et sa maîtrise (2011) en arts visuels à l’Université Laval. Depuis, son travail a fait l’objet d’expositions au Musée d’art contemporain de Cracovie, à Manif d’art — La biennale de Québec, à Sporobole (Sherbrooke), à la Galerie B-312 (Montréal) et au Museu de Arte de Belém, au Brésil. Elle a pris part en 2017 à l’Arctic Circle Residency Program et exposé à AXENÉO7 (Gatineau) le corpus alors créé. Ses œuvres font partie des collections du Mouvement Desjardins, du Cirque du Soleil et de la Ville de Lévis. Elle vit et travaille entre Québec et Varsovie.
© Amélie Laurence Fortin, 10x, 2017-2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet
Christiane Baumgartner
Engramme
Décliné en divers médiums, ce corpus de Christiane Baumgartner résulte de recherches sur le traitement des eaux dans la région de Québec lors d’une résidence de Manif d’art en collaboration avec Engramme.
Originaire de Leipzig en Allemagne, Christiane Baumgartner est née en 1967. Formée à l’Académie des beaux-arts de Leipzig, elle a obtenu en 1999 une maîtrise du Royal College of Art de Londres. Ses œuvres ont été vues à l’exposition EAST International (Norwich) et à l’Ikon Gallery (Birmingham). Elle a fait partie de l’exposition Eye on Europe du Museum of Modern Art (New York) en 2006. En 2014, elle a reçu le prix Mario Avati décerné par l’Académie des beaux-arts de France. Ses œuvres figurent dans plus de 30 collections publiques, dont celles du Musée Albertina (Vienne), du Museum of Modern Art (New York) et de la Bibliothèque nationale de France (Paris).
© Christiane Baumgartner, Stairway to Heaven, 2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet
Felipe Castelblanco
La Bande Vidéo
Dans le cadre d’une résidence de Manif d’art en collaboration avec La Bande Vidéo, Felipe Castelblanco ajoute Québec aux destinations transnationales de son périple Driftless à bord d’un radeau précaire.
Artiste interdisciplinaire né en Colombie, à Bogotá, en 1985, Felipe Castelblanco est candidat au doctorat en pratique esthétique à l’Université de sciences appliquées de Bâle en Suisse et à la University for Art and Design de Linz en Autriche. Il a terminé sa maîtrise à la Carnegie Mellon University de Pittsburgh en 2013. Castelblanco a été sélectionné pour présenter ses réalisations au San Diego Museum of Art, à la Royal Academy of Arts de Londres, au Queens Museum de New York, au festival FAD de Belo Horizonte, au Brésil, et à la Galería Valenzuela Klenner de Bogotá. Il vit et travaille entre Berlin, New York et Bogotá.
© Felipe Castelblanco, Driftless, 2012-2018. Photo : Charles-Frederick Ouellet
Hannah Claus
Musée huron-wendat
Hannah Claus anime la salle Yadia’wish (de la Tortue) de trois oeuvres vidéo («all this was once covered in water», «everlasting», «interlacings») et d’une oeuvre suspendue («birds») qui engendrent des dialogues interrelationnels entre la terre et ses végétaux, l’eau et ses reflets, le ciel et ses étoiles. »
Hannah Claus anime la salle Yadia’wish (de la Tortue) de trois oeuvres vidéo («all this was once covered in water», «everlasting», «interlacings») et d’une oeuvre suspendue («birds») qui engendrent des dialogues interrelationnels entre la terre et ses végétaux, l’eau et ses reflets, le ciel et ses étoiles. »
© Oeuvres d’Hannah Claus. Photo : Charles-Frederick Ouellet
Lutz & Guggisberg
L’Œil de Poisson
Le duo Lutz & Guggisberg envahit la grande galerie de L’Œil de Poisson avec des milliers de figurines d’argile accumulées dans un microcosme chaotique et démesuré.
Les Suisses Andres Lutz (né en 1968, à Wettingen), également artiste de cabaret, et Anders Guggisberg (né en 1966, à Bienne), formé en musique, fondent leur duo artistique en 1996 à Zurich. Depuis, leur pratique a été présentée dans le cadre de multiples expositions individuelles à la Collection Maramotti (Reggio d’Émilie), au Musée d’art moderne Grand-Duc Jean (Luxembourg), à l’Ikon Gallery (Birmingham), à La Criée, centre d’art contemporain de Rennes et à L’Abbatiale de Bellelay. Ils ont également remporté plusieurs distinctions prestigieuses telles que le prix fédéral suisse pour l’art (à trois reprises), le prix Straubenzeller en arts, le Prix international d’art de la province du Vorarlberg et le prix UBS pour les arts.
© Lutz & Guggisberg, Animals and Furniture, 2017-2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet
Nadia Myre
Le Lieu
Nadia Myre juxtapose dans ses œuvres ses expériences personnelles à celles d’autrui pour susciter l’introspection, revisiter l’histoire coloniale et ouvrir les dialogues interculturels.
Née en 1974, l’artiste montréalaise Nadia Myre a obtenu un baccalauréat de l’Emily Carr Institute of Art and Design (1997) ainsi qu’une maîtrise de l’Université Concordia (2002). Elle a présenté des expositions individuelles au Musée des beaux-arts de Montréal et au National Museum of the American Indian (Washington) en plus d’avoir pris part aux biennales de Sydney, de Shanghai et de Montréal. En 2014, elle remporte le prix Sobey pour les arts et en 2016, le prix de la Walter Phillips Gallery Indigenous Commission. Ses œuvres font partie des collections du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Banque d’art du Conseil des arts du Canada et du Smithsonian National Museum of the American Indian (New York).
© Nadia Myre, Living with Contradiction, 2016. Photo : Charles-Frederick Ouellet
Rika Noguchi
VU (Espace américain)
Lors d’une résidence de Manif d’art en collaboration avec VU, Rika Noguchi a posé un regard insolite sur les arboristes au travail, ces grimpeurs agiles qui soignent les arbres tout en hauteur.
Rika Noguchi est née en 1971, à Saitama, au Japon. Elle a effectué sa formation au College of Art de l’Université Nihon (1994). Parmi ses expositions en solitaire se démarquent notamment celles tenues à l’Ikon Gallery (Birmingham), au Hara Museum of Contemporary Art (Tokyo), au Mongin Art Center (Séoul) et, plus récemment, à l’Izu Photo Museum (Shizuoka). Ses œuvres ont également été présentées dans le cadre d’expositions collectives au Solomon R. Guggenheim Museum (New York), au National Art Center (Tokyo), au Walker Art Center (Minneapolis), à la 55e exposition Carnegie International et à la 21e Biennale de Sydney. Après avoir été installée 12 ans à Berlin, l’artiste vit et travaille maintenant à Okinawa.
© Rika Noguchi, Men and Trees, 2018-2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet
Anne-Marie Proulx
Maison de la littérature
Anne-Marie Proulx puise dans le savoir et l’héritage symbolique des communautés innues en vue de restaurer les rapports humains au territoire par le dialogue interculturel.
Anne-Marie Proulx est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels ainsi que d’une maîtrise en histoire de l’art, tous deux obtenus à l’Université Concordia. Son travail a été présenté dans diverses expositions collectives et individuelles, notamment à MOMENTA, Biennale de l’image (Montréal), à La Centrale Galerie Powerhouse (Montréal), à la Eastern Edge Gallery (Saint John’s), à PANACHE art actuel (Sept-Îles) ainsi qu’au Capture Photography Festival (Vancouver). Récemment, elle réalisait une exposition individuelle à la Galerie des arts visuels (Québec). Les œuvres de Proulx ont été acquises par les collections d’Hydro-Québec et de la Ville de Montréal. Elle vit et travaille à Québec.
© Anne-Marie Proulx, Terres éloquentes, 2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet
George Shaw et Thomas Bewick
Villa Bagatelle
Les tableaux de George Shaw dépeignent des boisés banlieusards, refuges de jeunesse de l’artiste, pour aborder avec raffinement les grands thèmes de la mort et de l’érotisme.
Né en 1966 à Conventry en Angleterre, George Shaw a obtenu sa maîtrise en peinture au Royal College of Art de Londres en 1998, après avoir été formé en beaux-arts à la Sheffield Polytechnic (1989). Il a présenté son travail dans plusieurs expositions individuelles à l’Ikon Gallery (Birmingham), au Centre d’art contemporain de Genève, au Baltic Centre for Contemporary Art (Gateshead) et à la National Gallery (Londres). Il a également participé à des expositions collectives à Bâle, à New York, à Los Angeles, à Prague et à Mexico. En 2011, il a été finaliste pour le prestigieux prix Turner.
© George Shaw, Plein Air, 2018. Photo : Charles-Frederick Ouellet
Shimabuku
Regart
L’œuvre vidéo Swan goes to the sea de Shimabuku raconte l’épopée cocasse d’un pédalo cygne qui retourne à la mer, accompagnée d’une trame musicale émouvante.
Shimabuku, né en 1969, à Kobe, détient un diplôme de l’Osaka College of Art (1990) ainsi qu’un baccalauréat du San Francisco Art Institute (1992). Sa pratique a fait l’objet d’expositions individuelles au National Museum of Art (Osaka), à la Vancouver Contemporary Art Gallery, à l’Ikon Gallery (Birmingham) et au Watari Museum of Contemporary Art (Tokyo). Il a participé aux biennales de Venise, de Lyon, de Taipei, de Sharjah, de Kitākyūsyū, de Sydney, de Busan, de Kobe, de São Paulo et de La Havane. Ses œuvres sont conservées par la Fondation Louis Vuitton, le Fonds régional d’art contemporain Île-de-France et le Kunstmuseum de Berne.
© Shimabuku, Swan goes to the Sea, 2012-2019. Photo : Charles-Frederick Ouellet
Galerie photos
© Renaud Philippe