MAI BACH-NGOC NGUYEN
Pour nous remettre de l’incendie - par-delà l’esthétique de la mort
Vidéo
Une artiste anonyme devient métaphore pour des gestes filmés. Pour nous remettre de l’incendie- par-delà l’esthétique de la mort est une œuvre vidéo relatant le doute de la création en contexte d’effondrement social. Au long de ces rebords de pointes d’asphalte se dessine une ligne faite point par point. Par moments en caméra à l’épaule et par d’autres en point fixe, ce projet rapporte en esquisse des réflexions sur la nature de la ligne et des décombres.
un commissariat de
SARAH TOUNG ONDO
Née à Bordeaux, en France, et d’origine franco-gabonaise, Sarah Toung Ondo a grandi en France et au Gabon, ce qui a fortement influencé sa pratique artistique. Après des études en design et en histoire de l’art, elle entame des cursus en anthropologie sociale et historique, ce qui la mènera à réaliser une maîtrise à l’université Toulouse II. C’est durant son terrain de recherche qu’elle découvre la communauté artistique de Québec et décide de s’y installer. Diplômée de la Maison des métiers d’arts de Québec en construction textile, cette touche-à-tout aime explorer les techniques afin de s’interroger sur les liens entre l’art, l’intime et la société au travers du prisme du métissage culturel.
MAI BACH-NGOC NGUYEN
Mai Bach-Ngoc Nguyen est une 1.75 génération, artiste multi(in)disciplinaire vietnamienne qui a renoncé au «Thi» de son nom. Originaire d'un petit village au centre du Vietnam, elle grandi à Montréal et a fait ses études au Cégep de Limoilou, à l'Université Laval en Arts Visuels et enfin à la Maison des Métiers d'arts en céramique.
Par les moyens de l'installation, l'art action, la documentation et la céramique, ses projets tournent autour des gestes poétiques accumulés et des objets mouvants qui, mises en relation, testent les limites de son corps et de son entourage colonial.
Ses investigations ont comme volonté de proposer des tonalités, un ensemble d'affects et d'intensités durant la situation commune. Autocritique de sa propre ethos institutionnalisée, elle décide le plus souvent de créer des espaces où ses propositions poussent en réflexion la nature significative d'être artiste dans un milieu donné.
Tout ceci s'articulant autour d'une réflexion sur les thèmes de la disparition, du passage, du débordement et de l'absence. Ces nouveaux endroits portent en eux des actions portées vers le futur, s'intéressant davantage aux réverbérations possibles, à la puissance et surtout, au chaos nécessaire.