PAUL COX
MORPHÉE
Bois, acrylique, 2024
Paul Cox dresse une forêt artificielle et paradisiaque dans les arbres d’hiver. Elle est constituée de châssis de bois découpant chaque fois la silhouette d’un pavot géant, selon une technique empruntée aux décors de théâtre.
Le pavot est un pharmakon : à la fois remède, poison et bouc émissaire. Puissant somnifère, sa culture, sa circulation et son commerce conditionnent une part du contexte géopolitique actuel. Des artistes en ont aimé les effets narcotiques, il a des vertus antidouleur et il fournit également l’huile d’œillette, un liant pour la peinture.
Le titre nous renvoie à Morphée (morphologie, métamorphose…), le dieu grec des rêves, dont le pavot est un des attributs.