SARAH TOUNG ONDO
Possessions
La série photographique Possessions de l’artiste Sarah Toung Ondo explore la possession comme un état entre création et incarnation. Par la construction de décors textiles et la conception de masques, l’artiste crée une atmosphère propice à la manifestation d’un état altéré permettant aux objets d’animer les corps. Ou est-ce les corps qui se libèrent au contact des objets. Possessions est une réflexion sur l’obsession de ce que l’on a vu, vécu, qui nous habite et que l’on fait revivre au travers de nos créations. En faisant un parallèle avec les cérémonies de possession dans les croyances traditionnelles africaines, Possessions célèbre ce que l’on accepte d’embrasser afin d’aller vers l’expression d’une forme de transcendance.
un commissariat de
SARAH TOUNG ONDO
Volet jeunes commissaires
Née à Bordeaux, en France, et d’origine franco-gabonaise, Sarah Toung Ondo a grandi en France et au Gabon, ce qui a fortement influencé sa pratique artistique. Après des études en design et en histoire de l’art, elle entame des cursus en anthropologie sociale et historique, ce qui la mènera à réaliser une maîtrise à l’université Toulouse II. C’est durant son terrain de recherche qu’elle découvre la communauté artistique de Québec et décide de s’y installer. Diplômée de la Maison des métiers d’arts de Québec en construction textile, cette touche-à-tout aime explorer les techniques afin de s’interroger sur les liens entre l’art, l’intime et la société au travers du prisme du métissage culturel.
Constellation de corps flottants
Constellation de corps flottants commissariée par l’artiste Sarah Toung Ondo donne voix à quatre artistes femmes, immigrantes ou issues de l’immigration, dont les œuvres abordent de manière plus ou moins explicite des questions liées à l’identité métissée et à l’expression de l’altérité par le corps et sa représentation.
Dans l’exposition ASILES, présentée par Fanny H. Levy, la trace devient fantomatique et le trait qui se fait fil joue avec l’œil. Le portrait se re-crée entre apparition et disparition, comme le souvenir d’un rêve qui nous échappe dans l’effort de mémoire.
Pour nous remettre de l’incendie- par-delà l’esthétique de la mort proposé par Mai Bach-Ngoc Nguyen est une oeuvre vidéo et une serie photographique relatant le doute de la création en contexte d’effondrement social. Cette exposition rapporte en esquisse des réflexions sur la nature de la ligne et des décombres.
Rassemblant dessins abstraits et vidéo, If Only it were Conspicuous de Florencia Sosa Rey propose un regard sur la spatialité de la sensibilité intérieure. Ce corpus exprime en épure l’observation du souffle dans l’expérience vécue et de la finesse des fluctuations dans les liens interpersonnels.
La série photographique et textile POSSESSIONS de l’artiste Sarah Toung Ondo explore la possession comme un état entre création et incarnation. Par la construction de décors textiles et la conception de masques, l’artiste crée une atmosphère propice à la manifestation d’un état altéré permettant aux objets d’animer les corps.
Cette polyphonie qu’est Constellation de corps flottants offre des perspectives variées sur des questionnements en lien avec le corps, l’image et l’identité.Ces esthétiques enrichissent la réflexion sur l’importance de la pluralité dans la construction et l’expression du corps social.
Bibliothèque Claire-Martin avec Fanny H-Levy,
du 21 février au 1er avril 2024.
Bibliothèque Aliette-Marchand avec Florencia Sosa Rey,
du 22 février au 28 avril 2024.
Bibliothèque Monique-Corriveau avec Mai Bach-Ngoc Nguyen,
du 22 février au 3 avril 2024.
Bibliothèque Félix-Leclerc avec Sarah Toung Ondo,
du 27 février au 16 avril 2024.