Exposition collective

L’Œil de Poisson présente une exposition collective dans le cadre de Manif d’art 10.

Dario Robleto

The Minor Chords Are Ours

Frances Trombly

Loose Canvas with Pink Embroidery, 2016 Handwoven cotton and hand-embroidered, hand-dyed silk

Xu Bing

Background story : Peach Blossom Valley, 2020, installation sculpturale.

Kaz Oshiro

Untitled (Steel Beam), 2017, installation

Jonathan Allen

Tommy Angel #16, 2006.

Jonathan Allen

Tommy Angel #31, 2022, affiches sérigraphiées.

DARIO ROBLETO

Sculptures.

Dario Robleto amasse des artefacts d’une forte teneur symbolique et les soumet à des transformations alchimiques en les fusionnant à d’autres matériaux chargés de sens, qu’il manipule pour les refaçonner en nouveaux objets. Il glane et collectionne des fragments de matière dans un élan mélancolique, friand du potentiel poétique de chaque élément récolté en tant que vecteur d’émotions passées et d’histoires latentes prêtes à être ramenées au présent.

Dario Robleto est né à San Antonio et il vit et travaille à Houston, au Texas. Il a obtenu son baccalauréat en arts à l’Université du Texas. Ses expositions individuelles récentes ont été présentées aux États-Unis, soit au Spencer Museum of Art de Lawrence, au Baltimore Museum of Art, au New Orleans Museum of Art et au Museum of Contemporary Art de Denver.

FRANCES TROMBLY

Oeuvres textiles.

C’est par le tissage et la broderie que Frances Trombly réalise des imitations d’objets ordinaires issus de la production de masse et qu’on a tendance à négliger. À première vue, ses objets méticuleusement confectionnés pourraient passer pour des readymade simplement déposés en galerie. Un examen plus attentif révèle qu’il s’agit en fait de simulacres infiniment détaillés résultant d’un labeur de longue haleine. Par ce jeu de mimétisme fallacieux, l’artiste aborde les relations que nous entretenons avec les objets anodins qui habitent le quotidien.

Diplômée du Maryland Institute College of Art de Baltimore, Frances Trombly est née à Miami, où elle vit et travaille. Elle a présenté des expositions individuelles en galerie à travers les États-Unis et elle a participé à des expositions de groupe et des manifestations au Museum of Contemporary Art et au Pérez Art Museum, à Miami, au Boston Center for the Arts et à la Biennale de Vienne, entre autres.

JONATHAN ALLEN

Installations et affiches.

Sur des étagères dans la petite galerie de L’Œil de Poisson, une centaine de « billets de banque magiques » sont disposés. Simulacres de véritables billets, ces documents éphémères en reprennent les codes visuels et ornementaux. Avec leurs éléments dessinés à la main, leurs effigies à l’image des performeurs et leurs inscriptions décalées, ils parodient le langage des institutions bancaires. On peut y lire des canulars en référence à l’univers de la finance tels que les « United Snakes of America », ou encore la « Bank of Neverpay ». Pour Jonathan Allen, qui en fait la collection depuis des années, ces vestiges de la contrefaçon monétaire font écho au caractère fictif de l’argent et des spéculations boursières contemporaines.

Jonathan Allen est un artiste, auteur et magicien anglais né en 1966 dans le Surrey. Il vit et travaille à Londres où il a terminé une maîtrise en art à la Chelsea School of Art en 1989. Depuis 2017, il détient un doctorat en art de l’Université Kingston de Londres. Depuis le début des années 90, ses œuvres ont été présentées à l’international, notamment à la Biennale de Singapour.

KAZ OSHIRO

Untitled (Steel Beam), 2017, installation.

Kaz Oshiro est reconnu pour ses répliques hyperréalistes en grandeur nature d’objets du quotidien issus de la production de masse, tels que des éléments de mobilier ou des appareils électroménagers. L’artifice serait presque impossible à discerner si ce n’était de leurs revers laissés délibérément à découvert et qui révèlent les nuances de leur construction ingénieuse. La duperie procure un effet d’ahurissement, suivi d’un émerveillement pour sa finesse formelle. À la croisée du modernisme pictural et de l’art conceptuel, Oshiro interroge l’essence même de l’œuvre d’art en plus de cultiver un intérêt pour l’histoire de la représentation et de sa reproductibilité.

Né au Japon à Okinawa, Kaz Oshiro vit et travaille à Los Angeles. Diplômé d’un baccalauréat et d’une maîtrise en arts de la California State University, il a exposé individuellement et en groupe aux États-Unis, en Chine et en France. Parmi ses expositions solos importantes se trouvent celles au Los Angeles County Museum of Art et au Las Vegas Art Museum.

XU BING

Background story : Peach Blossom Valley, 2020, installation sculpturale.

Dans la série Background Story, les installations de Xu Bing semblent présenter de la peinture chinoise traditionnelle figurant des paysages accompagnés de calligraphies narratives. Or, plutôt que de dessiner ses paysages à l’encre sur papier, l’artiste emploie des objets obsolètes, des matériaux désuets, des déchets et des éléments organiques pour créer des mises en scène illusoires par le biais de jeux de lumière et de profondeur projetés sur l’envers d’une surface en verre givré. Background Story renverse le raffinement intemporel de ses racines traditionnelles pour nous confronter à la culture actuelle de l’obsolescence matérielle et du gaspillage à outrance.

Né en 1955 à Chongqing, en Chine, Xu Bing détient une maîtrise en gravure de la Central Academy of Fine Arts de Pékin. Ses œuvres ont été exposées au British Museum de Londres, au Metropolitan Museum of Art de New York et au musée Reina Sofía de Madrid, en plus d’avoir fait partie à trois reprises de la Biennale de Venise. En 1999, la bourse MacArthur lui est décernée pour son excellence en gravure et en calligraphie.

Découvrez les artistes

Xu Bing
États-Unis et Chine
Frances Trombly
États-Unis, Miami

Découvrez les artistes

Jonathan Allen
Angleterre, Londres
Dario Robleto
États-Unis, Houston